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Louise Brooks, portrait d’une icône des années folles

Louise Brooks, portrait d’une icône des années folles

La rédaction de Look In Nice, agence de relooking 06, dresse aujourd’hui le portrait d’une actrice hors du commun qui inspire les artistes depuis ses premières apparitions à l’écran. Retour sur la vie et l’œuvre de Louise Brooks, icône des années folles.

Mary Louise Brooks est une actrice américaine originaire du Kansas, née en 1906. D’un naturel extravagant et libre, elle est élevée par des parents artistes, souvent absents, qui lui donnent cependant le goût de la littérature et de la musique. Elle marquera l’histoire du cinéma au travers de trois œuvres majeures : Loulou (1929), Journal d’une fille perdue (1929) et Prix de beauté (1930, tourné en France).

Elle débute sa carrière en qualité de danseuse pour une compagnie de danse moderne. Elle évolue vite vers les scènes de Broadway où elle se fait remarquer par les studios hollywoodiens. L’incroyable beauté et la cinégénie naturelle de cette actrice unique séduit immédiatement les réalisateurs qui ne lui confient malheureusement que des rôles très classiques. En revanche, de nombreux cinéastes européens la remarquent pour sa prestation dans Une fille dans chaque port de Howard Hawks.

Une fois célèbre, elle fera le choix de rôles plus profonds et sombres. Le jeu dit « naturel » de Louise Brooks contraste avec celui des actrices de son temps. Alors que le cinéma muet s’annonce moribond, elle y incarne des rôles puissants et sulfureux (souvent censurés) qui feront d’elle une figure majeure de l’histoire du cinéma européen et américain. Elle marquera aussi l’univers de la mode qui lui rend des hommages constants. En effet, chef de file du mouvement garçonne, elle dégageait une sensualité qui ne perdait jamais en élégance.

Louise Brooks préfèrera d’ailleurs s’installer à Paris. Dans les années 20 et 30, il s’agissait de la ville au rayonnement culturel le plus intense au monde. Gertrude Stein y finançait les surréalistes exilés des régimes dictatoriaux méditerranéens, les Fitzgerald y échappaient à la Prohibition alors qu’Hemingway écrivait Paris est une fête.

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