EnglishÊtre belle dans tous les pays du monde
La beauté est subjective. S’il fallait encore le prouver, une journaliste américaine a eu l’idée de donner son portrait à retoucher aux photoshopeurs de par le monde avec pour consigne « faites-moi belle ». Verdict : que les versions soient attribuables au pays ou seulement au prestataire, aucune n’est la même. L’agence de relooking à Nice Look’in Nice félicite ce travail qui montre bien que la beauté n’est pas un but à atteindre à tout prix.
Sourcils affinés ou épaissis, teint ultra-lissé et blushé, éclairci ou foncé, nude ou ultra-maquillée, jusqu’à la couleur des yeux parfois modifiée, l’expérience Before & After d’Esther Honig montre que chaque pays, ou du moins chaque photoshopeur sollicité, a une vision bien unique de la beauté. Si la plupart de la vingtaine de portraits accomplis reste naturelle et fidèle à l’original, d’autres n’ont plus grand-chose de commun à force d’allongement du visage, rétrécissement du nez, ajout de cheveux…
Esther Honig a donc choisi d’utiliser l’influence du controversé Photoshop pour mettre en avant le fait que la beauté est un critère bien trop flou. Même en utilisant cet outil, devenu depuis quelques années l’apanage de la photo de mode, la beauté du modèle n’est pas définissable. Les retoucheurs ne sont pas forcément des professionnels, mais cela suffit pour démontrer ce dont on se doutait. Puisque chacun a une vision personnelle de la beauté, pourquoi vouloir ressembler à son voisin (au modèle sur la page de magazine, acteur favori, etc.) ?
Vous pouvez observer l’hypnotisant diaporama sur le site de la demoiselle, à chercher le plus retouché, le plus aberrant, le plus joli… mais là encore, vous ne feriez que donner un avis subjectif… Et si l’on se plaisait d’abord à soi, puisqu’il n’est pas possible de remplir tous les critères de beauté ?
